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Historique

Publié Le: 18 avril, 2010
Ce bourg a un passé très riche. Une agglomération antique correspondant à la station de Duronum, mentionnée sur la Table de Peutinger, est situé au bord de la chaussée Brunehaut au lieu-dit LA Pairée. Au passage de la rivière, au lieu-dit Warpon, on a aussi retrouvé des vestiges antiques.L’occupation humaine à l’époque mérovingienne est attestée par un cimetière au lieu-dit Les Hayettes, non loin d’un trés ancien itinéraire allant d’Etroeungt à saint-Rémy-les-Chimayet de là, par Couvin jusqu’à la Meuse.Au Moyen Âge, l’agglomération principale se forme autour d’une Église située sur un promontoire rocheux dominant la vallée. Actuellement encore, des rues en escalier relient le haut du village avec les bords de l’Helpe Mineure. Un château féodal s’installe aun pied du village et au bord de la rivière dans une zone un peun marécageuse qui sert de défense.
Il n’en reste aucun vestige visible actuellement, le château ayant été ruiné par les guerres entre la France et les souverains bourguignons, puis espagnols. Etroeungt fait partie de la terre d’Avesnes. Il est donné en 1212 par Gauthier II d’Avesnes à son frère Bouchard d’Avesnes, à l’occasion de son mariage avec Mraguerite de Constantinople. de ce fait, Etroeungt revient aux contes de Hainaut issus de Jean d’Avesnes, fils né du mariage de Bouchard, mariage ensuite annulé car Bouchard avait été ordonné sous-diacre. On s’est plu à imaginer le château d’Etroeungt abritant les amours coupables de Bouchard et de Marguerite.En réalité, ils ont au départ surtout habité les châteaux contaux et notamment celui du Quesnoy.On a en déduit que Jean d’Avesnes était né à Etroeungt.En 1428, Philippe le Bon, duc de Bourgogne et héritier des contes de Hainaut, donne la terre d’Etroeungt à Jean II de Croÿ, à l’occasion de son mariage avec Marie de Lallaing. Anne de Croÿ, seule enfant survivant du mariade de Louise d’Albret et de Charles de Croÿ décédée en 1539, porte la première le titre de baronne d’Etroeungt.Etroeungt est définitivement rattaché à la France par la paix de Ryswick en 1967, même si, dés le traité de Nimègue, les troupes françaises occupent le village qui forma alors une enclave espagnole en France.
Le XIXe siècle est une période de grande prospérité et d’industrialisation.De 1390 habitants en 1804, il passe à 2562 en 1881.Des carrières, une filature et la production de beurre et de fromages assurent une activité économique importante.En juin 1933, à l’iniative du ministre Louis Loucheur, de Luc Willot et de Charles Naveau qui ont fait un voyage d’études au Danemark, est créée la Beurrerie coopérative, qui, au début des années 1970, est absorbée par la laiterie de l’ abbaye à Dompierre sur Helpe.Une fromagerie au lieu-dit Les Orniaux, fondée en 1928, qui fabriquait des fromages à pâte cuite de type mimolette, ferme ses portes en 1979. La dernière usine textile cesse son activité en 1984.Seule l’agriculture est désormais présente.
ÉGLISE SAINT-MARTIN 1570, 1776 et 1930
L’Église a été reconstruite en 1570. Un incendie en 1744 et un ouragan en 1774 la dégradent sérieusement, mais elle est restaurée en 1776.A l’origine, la tour formait un porche qui s’avançait. Vers 1930, les bas-côtés sont prolongés pour s’arrêter au niveau du portail.
En 1865, on plaça de magnifiques vitraux aux trois fenêtres du fond du chœur.
Celui du centre représente la copie exacte de la célèbre descente de croix du fameux peintre Rubens. L’Église possède au total quatre autels dont deux du XVIIIème consacrés à laVierge
et à Saint Martin. En 1880, elle fût de nouveau restaurée intérieurement.

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